La lône de VernaisonLe Rhône est un merveilleux fleuve pour la pêche aux carnassiers. avec parfois une meilleur prospection du bord que depuis une embarcation.
il est en ainsi d’un coin de pêche que je parcours depuis ma jeunesse et que j’ai vu évoluer (depuis son détournement par le canal) au fil du temps.

Vernaison (69), les lônes

La lône des joutes

Une première partie, où se déroule les joutes, est assez facile  à pêcher en début de saison et peut vous apporter de belles surprises surtout en brochets. Cette lône est une véritable pouponière pour les petits brochets et il n’est pas rare de les voir suivre votre leurre même s’il est parfois aussi gros qu’eux.

En milieu de saison, la pêche aux leurres devient très difficile car les herbes envahissent presque totalement le plan d’eau, et le spinnerbait ou un leurre de surface est inspensable pour prospecter, dans de bonnes conditions, cet endroit.

Vous pouvez rencontrer aussi quelques perches, qui ne résisteront pas un twist rouge monté sur une petite tête plombée (faire une animation lente, suivi d’une tirée plus vive … et c’est à ce moment que l’attaque se produit).

La lône de la « jungle »

La lône des joutes est alimentée par une partie du Rhône (détourné en amont par une petite écluse), et garantie une arrivée d’eau toute l’année. En remontant sur cette arrivée d’eau vous découvrirez au milieu des branchages, arbres tombés, arbustes plusieurs petites lônes très encombrés. Dans ces lieux difficile de pêche, se trouve de beaux brochets. Utilisez des leurres qui accrochent peu, et dès que vous férez un poisson ne le laissez surtout pas partir vers les branches … sinon c’est la case assurée.
Cet endroit donne vraiment l’impression d’être au bout du monde en pleine jungle. A découvrir, mais je ne répète il faut bien maitriser ses lancés et avoir de bonnes bottes.

Vernaison, le Rhône

Lorsque vous aurez terminé les Lônesn vous pourrez pratiquer une autre pêche dans le Rhône.

De nombreux epis Girardon (ancienne digue utilisée pour la navigation) sont encore apparentes et offrent de merveilleux spots de pêche aux carnassiers.
Vous pouvez ainsi redescendre sur plusieurs kilomètres (il faudra toutefois revenir) le fleuve, car un chemin serpente au moins jusqu’à la tour de Millery (je ne suis allé plus loin).

Dans ces zones de calme avec un courant retour, les gros carnassiers sont bien présents. Brochets, sandres et silures.
Le Rhône n’est pas à cet endroit très profond et recéle de nombreux pièges pour les leurres, rochers, branches, qui font le bonheur des carnassiers.

Le silure se pêche à la grosse cuillère ondulante, à la limite du courant. Idem pour les sandres.

Les brochets sont  étrangement souvent très près du bord (???), et leur attaque est foudroyante (prévoir un bas de ligne en fluo de 40 mm minimum) et j’ai déjà cassé plusieurs fois car ils vous entrainent dans les herbiers.

 

De belles perches rodent aussi (surtout en été) et répondent bien au petit cranck et au twist.

L’automne

La fin de saison est une très bonne période pour dénicher de beaux spécimens.
Une petite crue est parfaite pour faire bouger nos chers carnassiers.
L’animation doit être plus lente, au fur et à mesure que la température de l’eau baisse.

Insolite

Le Rhône a hélas servi de poubelle à l’homme pendant des années. Même si la situation est bien meilleure aujourd’hui, les habitudes prises restent vivaces et cela donne de surprenantes prises … comme par exemple une chaussette.