Préambule
J’ai toujours pensé que toutes les cannes se valaient plus ou moins et que l’élément clé de la réussite et des sensations était plus conditionné par l’expérience du pêcheur et sa passion.
Si la motivation d’être au bord de l’eau permet de soulever des montagnes et dans notre cas de ressentir des sensations proches du bonheur, mon opinion a un peu évolué depuis l’achat d’une nouvelle canne.
Le choix de la canne
Depuis quelques temps, je cherchais une canne. Les jeunes avec lesquels je pêche ne jurent que par le « Casting ». Après quelques tentatives infructueuses (diable de moulinet avec ses perruques), et sur le conseil d’un guide de pêche, ma quête d’une bonne canne en « Spinning » commençât.
Le choix fut assez rapide à faire, car dans ma fourchette de prix 200 € (j’espère que jamais ma femme ne lira cet article) il n’existe que peu de modèles en monobrin.
Le funeste jour arriva lorsque mon fils passa son bac et que j’avais 2 heures à tuer. Son centre d’examen se trouvant près de lentilly je me rendis dans un nouveau magasin de pêche dont on m’avait dit le plus grand bien.
Un conseil … n’allez jamais dans ce magasin, c’est une machine à divorce : ils sont très compétents, ils donnent d’excellents conseils et le choix pour la pêche aux leurres est époustouflant. Bref, un excellent magasin pour la pêche aux leurres (recommandé pêchenokill).
Sur leurs conseil, j’ai choisit le RIPLLE de berkley, 1.90 et 10-30 g.
Utilisation de la canne
Cette canne n’est pas très grande (2 mètres en monobrin) et est idéale pour la pêche en bateau, et à l’usage révèle un grand, que dis-je, un énorme défaut.
Quand vous avez utilisé cette canne, il vous est impossible de pêcher avec une autre canne.
Elle est très tonique et transmet la moindre touche. avec des leurres souples, j’ai été au début surpris de ressentir dans le poignet d’infimes touches que je prenais pour des mouvements du leurre, et qui étaient en fait des attaques de poissons parfois de belle taille.
Cette très légère canne permet des heures de pêches, en particulier si comme moins vous animez beaucoup vos leurres. Aucune fatigue du poignet, même après des heures de pêche au leurres.
Attention à bien choisir son moulinet pour cet équilibre, même si en bout de canne vous avez des plots qui permettent de mieux équilibrer l’ensemble.
Lors d’une prise de poisson, elle offre un beau compromis entre une souplesse en bout de canne pour amortir les attaques, et une raideur sur la partie basse pour contrôler le carnassier.
Ma plus grosse prise cette année (92 cm, brochet) a été maitrisé avec une facilité déconcertante.
Bilan
Je ne regrette absolument pas cette achat et après 2 mois de pêche intensive, si je devais racheter une canne je prendrais la même, tant j’ai eu de très bon moment de pêche, avec des sensations extraordinaires.
monsieur ou madame, cherchant depuis longtemps mon complément pour animer mon émission ,en lisant votre article je n’ai plus de doute !!! c’est vous que je recherchais depuis longtemps , je ne savais pas qu’ une canne de 92 cm pouvait exister meme rock co est un petit joueur , puis les raideurs sur les parties basses sont très bien détaillées , on voit le spécialiste de la veuve poignet, votre con joint doit etre très épanoui , à vous lire j’ai l’impression de n’avoir jamais connu les nouvelles cannes ( depuis tchernobyl les hommes ont bien changé ) . Toute mon admiration, espérant bientot vous rencontrer et vous montrer tous mes leurres. gros bisous Brigitte .en attendant de vos nouvelles j’essaie d’avoir un poignet aussi souple que le votre
Merci Patrice, pour cette réponse pleine d’humour. J’ose espérer que brigitte nous pardonnera d’autant que tu as l’intégrale de brigitte … finalement tu es un grand pêcheur ! … no kill ?