Même si nous ne sommes pas des spécialistes de la truite, l’ouverture nous permet de tester quelques leurres et aussi de patienter en attendant l’ouverture des carnassiers.
Cette année nous avons choisi le Bonson dans la Loire, accompagné par un spécialiste de cette rivière
Niveau de l’eau très bas
Un froid glacial, digne d’une ouverture, nous accueille au lever du jour. Premier constat le niveau de l’eau est très bas et l’eau est d’une limpidité incroyable.
S’il ne pleut pas au printemps l’été risque d’être très difficile pour ce type de rivière.
Première surprise, assez peu de pêcheurs : souvent pour l’ouverture la densité est proche d’un pêcheur par mètre carré. Ici nous avons croisé une cinquantaines de pêcheurs (très sympa, qui ont pris le temps de discuter) sur toute la matinée.
De 7h00 à 9h00 nous n’avons eu aucune touche (idem pour les pêcheurs que nous avons croisé, très très peu de prises). L’eau étant très froide et provenant en partie de fonte de neige cela peut être un début d’explication.
Même avec nos lunettes polarisantes et une eau très claire, les truites sont invisibles : elles restent dans leur tanière, insensibles au moindre appât.
Les captures de truites
Il faut attendre les rayons du soleil, pour la première capture à l’aide d’un micro leurre équipé d’une palette.
Justement à ras d’une souche, après de nombreux passages, la truite intriguée ou énervée s’est jetée sur le leurre.
Un peu plus loin une belle souche fut l’occasion de 2 captures à l’aide d’un leurre souple.
Toujours le même scénario : de nombreuses animations sont nécessaires avant de déclencher l’attaque.
Le retour
Vers 11h00 après avoir parcouru plusieurs centaines de kilomètres (le pêcheur exagère toujours, c’est bien connu), nous rentrâmes épuisés mais heureux de notre pêche.
Sur une belle planée ensoleillée, le plus jeune du groupe repère une truite en embuscade dans le contre courant. Au second lancer, elle se jette sur le leurre.
Bilan
Une très belle ouverture, avec des prises sur des leurres différents. On aurait pu se lever 2 heures plus tard (4h00 , c’est tôt !) car comme nous l’avait indiqué un ancien du coin : « il faut attendre le soleil ».
Le niveau de l’eau est très très inquiétant : vivement la pluie, qui fera aussi sortir les truites.
A noter que les anciens sont revenus bredouilles, et que toutes les truites ont été prises par les jeunes : la jeunesse n’a aucun respect !
Exceptionnellement nous n’avons pas pratiqué la pêche no kill, car les truites sont assez fragiles et peu survivent après avoir été relâchées.