Après un essai en float tube l’été dernier en compagnie d’un guide, cet été j’ai franchis le pas avec l’acquisition d’un float tube, pour pouvoir traquer les carnassiers dans des endroits inaccessibles du bord.
Le choix du float tube
Quel float tube choisir ? La question n’est pas facile, d’autant que je ne compte pas l’utiliser très souvent, principalement en vacances l’été. Avec un budget de 200 € mon choix c’est tourné vers ensemble float tube « Seven bass Air camou bleu » + palmes + pompes.
Pas d’avis sur internet sur ce produit, mais sa toile 900 deniers et sa charge maxi de 115 kg (j’en fais 68) correspondent à mes critères de recherche.
La notice de montage est proche du risible, mais le montage et gonflage d’un float tube n’est pas sorcier : en 5 mn le float tube est gonflé (juste ce qu’il faut mais pas trop), et après une nuit complète il est toujours gonflé le lendemain. Reste plus qu’à le tester.
Le sac de transport fournit est suffisant pour porter le float tube ainsi que les palmes.
Première utilisation d’un float tube
Equipé de waders et de palmes le déplacement sur la terre ferme est périlleux, mais sitôt assis dans le float tube tout change.
Le float tube est très stable, facile à manier et les palmes développent une puissance suffisante bien que rigides. Bien assis, les fesses ne sont pas dans l’eau, à peine si l’eau arrive au niveau du siège avec les vagues.
J’ai attachés les palmes de deux manières différentes : une avec les sangles croisées, une avec les sangles droites. Il n’y a pas photo, avec les 2 sangles avant croisées les palmes ne se détachent jamais.
Le premier poisson pris a été une petite perche, qui bien que de taille mini, a été un vrai moment de plaisir.
Bilan utilisation du float tube
Je ne me suis pas fait peur, mais il vaut mieux avoir un gilet de flottaison. Le tablier de réception est bien utile pour décrocher un poisson et le float tube reste très stable lors du combat avec le poisson.
Bien penser aussi à protéger ses objets sensibles dans des sacs étanches.
J’ai parcouru une bonne distance, au moins 1 km , sans grandes difficultés au niveau des jambes. Toutefois au bout de 2 à 3 heures de pêches, les fesses et le dos commencent à se faire sentir (je ne suis pas tout jeune il est vrai) : cela sera donc dans cette limite de temps pour moi.
Attention au vent qui déporte vite l’embarcation, et peu rendre le retour difficile tant la prise au vent est forte.
Il m’a manqué un échosondeur afin d’avoir une bonne vision du fond, car dans le lac où je l’ai testé, le fond était beaucoup trop variable. Mon prochain achat … si mon épouse le veut bien … sniff sniff !