Une semaine cette ouverture 2016, les prises s’enchainent avec pour une fois une certaine réussite mais aussi quelques mauvaises surprises.

Du vent, du vent et encore du vent

Voici une année qui semble être sous le signe du vent. Pour le pêcheur il complique ses lancés qui parfois atterrissent dans des endroits  incongrus. Toutefois par expérience, le vent est plutôt l’ami du pêcheur car les carnassiers semblent plutôt actif lorsque la surface de l’eau est agitée. De plus ces vagues rendent le pêcheur beaucoup moins visible, surtout lorsque l’eau est claire.
En bateau le vent est fort désagréable car l’embarcation occible parfois dangereusement, empêchant de pêcher debout. La dérive est aussi impressionnante lors des épisodes de grands vents, mais avec une bonne ancre ilest possible de rester sur un poste.

Restez groupés !

Les carnassiers sont encore bien groupés, généralement autour des poissons fourrages. Il est donc fréquent de traverser une zone qui est un vrai désert de touches, puis soudainement enchainer 3 ou 4 attaques de suite.
L’action power fishing qui consiste à parcourir un maximum de terrain est de rigueur, jusqu’au moment où on trouve un de ces fameux regroupements.
Le choix du leurre est tout autant difficile, mais il reste certaines constantes d’une année à l’autre.
J’ai remarqué que cette année, une grande partie des pêcheurs utilisaient des leurres souples. Pour cette raison j’ai opté pour une autre stratégie afin de présenter autre chose à nos poissons favoris .

Varions un peu le menu !

Une règle d’or : en absence de touches, changer  souvent de leurres, c’est le moment de tester ceux qui n’ont rien donné … jusqu’à ce jour.
J’ai commencé par un classique : le spinnerbait, et malheureusement depuis l’ouverture … pas une seule touche avec ce leurre qui souvent m’a donné de belles prises.

Heureusement il reste le jigg horseball qui fonctionne très bien avec sa jupe blanche et une animation très lente au ras des herbiers. Comme on s’accroche souvent, il est souvent difficle de bien capter la touche : donc une seule solution, ferrer dès qu’on ressent une tension ou un choc, sinon c’est le décroché à coup sure.

Dans les eaux peu profondes j’utilise avec de belles surprises un bomber 09 équipé d’une palette jaune : un vrai bonheur car les carnassiers voient principalement des leurres souples et très peu de leurres durs. Donc cette année, pour sortir des sentiers battus,  priorité aux leurre dures de petites taille. D’autant que  les gros leurres ne semblent  pas faire recette cette année !

Avec mon petit bomber j’étais dans le sillage d’un bassboat qui matraquait « sévère » aux leurres souples sans la moindre réussite, et oh miracle … de mon coté, 2 brochets sous les yeux étonnés des autres pêcheurs. Mon secret ? L’animation , une alternance de temps très lents avec de brusques accélérations.
Et pour finir je monte un horseball, et au second lancé un beau bec de 75 cm qui m’a fait une belle bataille avec des looping extraordinaires : heureusement que j’ai le cœur solide car il devait battre à 200 !

Comme chaque année les perches sont pour l’instant un peu aux abonnés absents : une seule prise en  jigging avec une animation verticale à ras d’une digue, à l’aide d’un jigg cuillère.

Bilan

Avec 12 brochets, ce début de saison est plutôt bon. Et au final ma boite ne devrait contenir que 2 leurres, car je n’ai pratiquement utilisé que ces leurres :
Horsball, en version 9 g pour une animation très lente

Bomber, une merveille pour tous les carnassiers

Mais comme je le dis souvent, il faut aussi tester les leurres dans les périodes où les touches sont absentes. Donc j’emmène toujours avec moi une vingtaine de leurres.

Pour ce qui est du horseball, je suis en train de finaliser une nouvelle version de ce leurre, spécial sandre car l’année passé j’ai pris quelques beaux spécimens avec ce leurre, mais j’en ai raté une nombre incroyable et je pense savoir pourquoi. Bientôt un article sur ce sujet.
Bonne pêche no kill à tous.